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27 février 2006

OGM reprise du programme Terminator

OGM : Greenpeace dénonce la reprise du programme « Terminator » par Monsanto.

Suite au revirement de Monsanto, la plus importante firme agrochimique fabricant des organismes génétiquement modifiés (OGM), la technologie dite « Terminator » menace à nouveau l'agriculture commerciale.



Cette technologie consiste à modifier génétiquement des plantes pour qu'elles produisent des semences stériles. Objectif : empêcher les agriculteurs de conserver une partie de leur récolte pour la replanter, et les forcer à racheter de nouvelles semences tous les ans.


Devant les protestations de la société civile mondiale, le géant agrochimique Monsanto s'était engagé publiquement à ne pas commercialiser « Terminator ». Et l'année suivante, la Convention des Nations unies sur le biodiversité (CBD) avait imposé un moratoire sur ces technologies permettant de créer des semences stériles.


Aujourd'hui, la firme Monsanto déclare qu'elle pourrait finalement développer cette technologie, pour des plantes non alimentaires comme le coton, le tabac, les plantes pharmaceutiques et le gazon, et sans exclure d'autres utilisations à l'avenir. Signe que l'industrie des biotechnologies compte intensifier ses efforts pour saper cet embargo de facto, pris il y a 6 ans, en vue de la prochaine réunion de la Convention organisée au Brésil, du 20 au 31 mars 2006.

Réagissant à ce revirement de Monsanto, Greenpeace, aux côtés de plus de 300 organisations, réclame que soit maintenu le moratoire décidé sur Terminator. Parce que l'utilisation de semences stériles constitue une menace grave envers la biodiversité, et envers la survie et les cultures d'1,4 milliard de gens qui dépendent de la réutilisation de leurs propres semences.
« Conserver et replanter leurs propres semences constituent, pour les populations indigènes et les agriculteurs, la seule garantie de sécurité alimentaire et d'autodétermination, explique Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France.
Les multinationales de l'agrochimie ont une vision très simple du monde : rien ne doit pousser sans être breveté par Monsanto ou par quelque- uns des autres maîtres de la stérilité et de la reproduction. Si les gouvernements réunis à la Convention cèdent face à Monsanto et sapent le moratoire sur Terminator, c'est nous tous qui devrons payer la facture demain : l'intégrité et la fertilité de la nature sont en jeu. »

Dans une lettre à la Fondation Rockfeller1, le président de Monsanto, Robert Shapiro, avait annoncé en 1999 qu'il renonçait à commercialiser des semences devenues stériles par l'insertion d'un gène (surnommé Terminator par l'ONG Rafi) :
« Nous avons pris cette décision pour prendre en compte les souhaits exprimés par votre organisation et une large représentation d'experts et de parties prenantes ».
Ces semences auraient obligé les agriculteurs à en racheter chaque année, alors que, selon la FAO, la survie de 1,4 milliards d'individus du Tiers Monde dépend de la conservation des semences fermières.

Cependant, Monsanto n'avait pas cesser ses recherches sur la stérilité des plantes.

Déjà en juin de la même année, une autre firme de biotechnologie, Astra Zeneca avait annoncé officiellement qu'elle ne commercialiserait pas des graines stériles et les gouvernements d'Inde et du Zimbabwe avaient interdit formellement l'usage d'une telle technologie sur leur territoire.
Les associations écologistes (Greenpeace, les Amis de la Terre, …) avaient réagi à cette annonce avec scepticisme. L'histoire leur aura donné raison …


Dans le monde entier, plus de 300 associations se sont regroupées pour demander l'interdiction de la technologie « Terminator ». Liste disponible sur

http://www.banterminator.org/endorsements
(Actualité news environnement )

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25 février 2006

Une maison en paille


Murs extérieurs en ballots de paille, intégrés dans une structure de bois qui supporte le toit et les étages, recouverts de crépi, c'est le système qui à souvent la préférence pour sa solidité.

Avantages de la paille : matériau naturel, faible coût et très bon isolant thermique et phonique, la paille c’est quantité de petites cellules, fermées, comme les bulles d'une mousse isolante.

De plus les ballots comprimés et recouverts de crépi résistent aux flammes pendant des heures, même à 1000 degrés Celsius. (testé )

On pourrait craindre l’humidité, le pourrissement de la paille, mais des études (avec capteurs dans les murs de paille) ont prouvés que si la construction est bien menée, paille parfaitement sèche au départ, crépi uniformément et bien étalé (sans espaces ni fissures ) non seulement la paille ne s’humidifiait pas, mais elle avait même tendance à devenir un peu plus sèche encore.

Veiller aussi à l’étanchéité parfaite du crépi autour des portes et des fenêtres.

Pour que des fissures n’apparaissent pas au bout d’un certain temps, pour cause de crépi sèchant trop vite, au crépi à base de chaux et de paille, préférer le crépi à base d’argile et riche en paille, il demeurera plus flexible.

Une maison de paille coûte trois fois moins cher en chauffage qu'une autre maison de la même dimension.

Pour en savoir plus :

  • Construire sa maison en paille

  • La maison en paille
  • Libellés :

    20 février 2006

    Contre le dépistage de la délinquance dés 3 ans - pétition à signer


    L'INSERME dans un rapport ou synthèse de pré-projet qui propose de dépister précocement les comportements des enfants potentielement délinquants dés le primaire, voir même avant 3 ans (http://www.inserm.fr/, il suffit de taper "troubles de conduites" dans le champ de recherche, le dossier de Presse se nomme : Troubles mentaux et prévention chez l'enfant).

    Pétition à signer et appel à cette adresse: http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=7765

    Source du dossier de presse:

  • INSERME


    Le site : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=7765
    Appel à pétition et mobilisation des parents, des personnels d'éducation et de santé contre toute dérive de "sélection" des enfants s'appuyant sur ce rapport d'expertise.
    Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

    Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance. Dans ce contexte la récente expertise de l’INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l’enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.

    Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d’héritabilité [génétique] du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?

    Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne. Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d’enfant risquent d’être interprétés comme l’expression d’une personnalité pathologique qu’il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie. A partir de six ans, l’administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L’application de ces recommandations n’engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n’induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l’encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ? L’expertise de l’INSERM, en médicalisant à l’extrême des phénomènes d’ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.

    En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive d’opposition inhérente au développement psychique de l’enfant, en isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance, l’abord du développement singulier de l’être humain est nié et la pensée soignante robotisée.

    Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de certains enfants à travers leur subjectivité naissante et de leur permettre de bénéficier d’une palette thérapeutique la plus variée.

    Pour autant, tous les enfants n’en relèvent pas et les réponses aux problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine éducatif, pédagogique ou social.

    Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance. On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l’« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) [va] engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ». On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d’instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d’ordre public. Le risque de dérive est patent : la détection systématique d’enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d’endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces établissements de lieux d’accueil ou d’éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.

    Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l’enfance, de l’éducation, etc. :
    Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social.
    Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute manifestation de mal-être social.
    Nous nous engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles et sociales la pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique, social, éducatif... vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son environnement.
    Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice...) et quant aux interrelations entre ces acteurs.


    Libellés :

    17 février 2006

    Lettre à notre société


    Un texte mis par Charlyvale sur Onpeutlefaire.com, texte que j'ai aimé et eu envie de partager






    "J'étais sûrement un bon élément parmi les rangs. Normal, élevé et hypnotisé par tes soins, je me suis laissé faire et ai travaillé dur pour devenir ce bon travaillo-consommateur d'aujourd'hui.


    Je suis aussi et avant tout, un être vivant dépendant du petit cailloux que nous partageons depuis bien longtemps.

    Et bien voila, le statut dont tu m'as fait croire que c'était l'issue unique de mon existence ainsi que les objectifs qui y sont associés (croissance et emploi) n'est pas à mon sens compatible avec mon statut d'être vivant.

    Un choix est à faire, et le mien est aujourd'hui fait.

    Tu m'a fais passer une grande partie de ma vie à détruire la vie, et bien maintenant, je ne ferai plus partie de tes rangs d'esclaves et de prostitués.

    Je ne serais plus travailleur pour ton emploi et consommateur pour ta croissance.

    Je te quitte donc, refaire ma vie comme je l'entends aujourd'hui, le plus basiquement possible, en relayeur de la vie.


    J'irai planter et cultiver la vie, compte sur moi..."

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    15 février 2006

    Allemagne : succès croissant des maisons écologiques


    On les appelle "Passivhaus", maisons passives parce qu’elles fonctionnent grâce à l’énergie solaire et à celles dégagées par les appareils ménagers et les habitants de la maison.


    Un radiateur ne sert que de chauffage d’appoint. La croissance annuelle est de plus de 100 % et l’Allemagne a installé plus de 6 000 habitations en l’espace de 15 ans. Les premiers bâtiments publics « passifs » ont même fait leur apparition. Exemple à Francfort où a été construite l’une des premières écoles primaires « passives » du pays.

    La première chose que l’on remarque quand on entre dans les bâtiments de l’école primaire de "Riedberg", construite sur les hauteurs de la ville, est la constance de la température, dans toutes les pièces. Axel Bretzke, responsable à la construction et à l’énergie à la ville de Francfort, insiste sur l’absence de radiateurs et souligne que le thermomètre affiche 19°C dans l’école alors qu’il fait près près de 0°C à l’extérieur.

    « Les deux principes de base des maisons passives peuvent être ainsi décrits : capter au maximum la chaleur et réduire au minimum la perte de la chaleur ainsi récoltée, »

    explique Axel Bretzke. « Une école s’avère idéale pour ce genre de construction, la présence des enfants fournissant d’emblée une large part de la chaleur nécessaire au chauffage de l’école. Avec une isolation adéquate, il suffit de la présence de 25 enfants et de leurs instituteurs pour chauffer une salle de classe par -12°C, » poursuit-il.

    Recyclage de toutes les énergies

    Le renouvellement et la circulation de l’air font toute la différence entre un habitat conventionnel et un habitat passif. Dans ce dernier cas, une chaudière mélange l’air frais capté à l’extérieur de la maison avec la chaleur captée à l’intérieur du bâtiment. Car, outre la chaleur humaine, le « collecteur » de chaleur capte celle du soleil, absorbée par les fenêtres, ainsi que celle dégagées par les appareils électroménagers et électroniques.

    Une isolation, poussée au maximum, permet de limiter la perte de chaleur vers l’extérieur. Les fenêtres ont ainsi un triple vitrage, les murs sont également spécialement conçus pour éviter toute infiltration. Des filtres - qui se présentent sous forme de fentes discrète dans les murs - placés dans toutes les pièces permettent ensuite une diffusion continue de l’air, ainsi renouvelé.

    Selon l’organisation IG Passivhaus qui fait la promotion de la construction des maison passives, ce système permet de renouveler entre 30 et 50% de l’air toutes les heures, la température moyenne oscillant entre 17 et 24 degrés.

    Réduction des coûts à long terme

    Ce système de circulation et de renouvellement d’air permet une baisse très net des coûts d’énergie. D’après les chiffres fournis par IG Passivhaus, une maison passive consomme annuellement 1,5 litre de fuel par mètre carré. Les nouvelles constructions consomment, elles, entre huit et 10 litres par an et par mètre carré, des chiffres en hausse pour l’habitat ancien. Selon Axel Bretzke, la perspective d’économiser sur les coûts d’énergie a conduit la ville de Francfort à construire sa première école passive. Sur un coût total de 16,7 millions d’euros, 240 000 euros ont été consacrés à la « technologie passive », soit un surcoût de 4 % par rapport à la construction d’une école conventionnelle.

    Cet investissement s’avère rentable sur le long terme puisque que la ville compte économiser 570 000 euros sur trente ans en frais de fonctionnement, comprenant les coûts d’énergie.

    Le seul bémol réside dans les coûts de construction des maisons passives qui demeurent encore élevés, ne serait-ce que la fabrication des fenêtres. L’organisation IG Passivhaus estime le surcoût, par rapport aux constructions conventionnelles, entre 5 000 et 15 000 euros. Mais ce surcoût peut être pris en charge grâce à des prêts bonifiés. Le gouvernement allemand offre, par l’intermédiaire de la Kredit Anstalt für Wiederaufbau (KfW), le pendant allemand de la Caisse des dépôts française, des crédits à faible taux allant jusqu’à 50 000 euros, sur une durée de 20 ou 30 ans, les cinq premières années étant sans taux d’intérêt.

    source:

  • HumanVillage

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    13 février 2006

    Le Bio ne sera bientôt plus bio, à lire...et à signer

    La Commission Européenne a récemment proposé un projet de modification du règlement européen (2092/91) concernant le mode de production et de préparation biologiques, modifiant profondément les valeurs et les principes Bio (autorisation de l'usage de pesticides chimiques, normalisation de la présence des OGM jusqu'à un seuil de 0,9 %, traitements allopathiques en élevage).


    INTER BIO BRETAGNE vous propose de signer une pétition - adressée aux Ministres de l'Agriculture et de la Pêche, et de l'Ecologie et du développement Durable - par laquelle vous vous associez aux professionnels de l'Agriculture Biologique qui s'opposent clairement aux dispositions de ce projet de règlement et aux conditions de son élaboration.

    Pour signer la pétition:
    InterBio

    Libellés :

    11 février 2006

    Journée internationale anti OGM : liste rendez-vous


    Liste des villes et détails de ce qui y sera fait:


    Lyon, Rhône-Alpes

    Après des discussions sur l’orientation de cette journée, il a été retenu :
    • La réservation de la place Carnot pour un rassemblement
    • l’installation de stands des associations et de panneaux informatifs sur les OGM
    • Un marché paysan ainsi que des stands « casse croûte » seront proposés aux soins de la Confédération Paysanne, l’idée du marché étant de montrer au public les alternatives locales.
    • Dans la même idée : des stands des AMAP pour également promouvoir les alternatives
    • La journée sera largement signalée par des banderoles géantes, drapeaux, à cet effet un atelier se constituera avec du matériel de récupération (l’équipe n’est pas encore complète !)
    • il est proposé des prises de parole sous 2 formes :
    - des prises de parole de militants, de paysans, de scientifiques et de faucheurs
    - des prises de parole de citoyens ou passants : une signalétique proposera aux passants de s’exprimer ou de poser des questions, l’idée étant de faire s’exprimer les fameux 76 % de français qui ne veulent pas d’OGM.

    • Les parterres fleuris de la place Carnot seront re-décorés (sans destruction de ce qui est déjà) par des sortes d’affreux épis de maïs « Halloween » pour représenter de façon ludique les OGM.
    • Dans le même ordre d’idée il a été proposé de créer des visuels représentant et détournant les firmes et les institutions qui les protègent (genre OMC), il y aurait ainsi un groupe bricolo. N.B : au sujet de ces réalisations de visuels, toutes les personnes proposant des matériaux de récup’ sont les bienvenues !
    • Le rassemblement serait ouvert aux personnes mal-entendantes par le biais d’un stand informatif qu’elle tiendrait et d’une signalétique sur l’ensemble de la communication, la traduction en langage des signes étant fatigante, elle aimerait bien avoir des assistants : si vous connaissez des personnes, faites passer le message !

    • Il y aurait également :
    - une exposition de maïs paysan, de toutes les couleurs ! Avec d’un autre côté des présentations de caddys avec les produits OGM (type produits américains)
    - des concerts ou animations sonores : groupe jazz manouche proposé par frapna, "Verassoa", le groupe de Mélissa (rock), "Le cri du chat" (chanson française), un groupe de Batucada.
    - d’une aire de jeu pour les enfants avec d’autres activités telles que des contes…
    - des jongleurs (ou autres) qui feraient l’entrée du lieu du rassemblement

    Encore à l'étude :
    • la prise de contact avec les associations de défense des animaux en raison des AGM dont on parle peu (ce qui a été partiellement fait et qui sera fait).
    • la venue d’un groupe de musiciens, en essayant de ne pas reproduire éternellement le même schéma de rassemblement et d’ouvrir à d’autres horizons. A cet effet un groupe de Jazz pourrait jouer des sessions cool ou un groupe Tzigane ou même des musiciens « classiques » pour changer de l’ambiance « baba-cool » habituelle, peut-être également un DJ « Soul » et « Trip-Hop » .
    • la venue des assoc’ « bio » pour défendre leur mode de production.

    Rem: pour ceux qui souhaiteraient participer : rien n’est définitif, nous comptons sur vous pour nourrir l’organisation de cette journée de vos idées.

    Marie-Aude de Lyon



    Brest, Bretagne:


    Rassemblement régional sur la Place de la Liberté, où seront installés des stands d’information.
    Cette manifestation aura lieu devant la Mairie de Brest, qui a donné l'autorisation à la société Cargill de doubler sa production, augmentant d'autant les importations de soja transgénique
    .
    Brigitte de Brest


    Besançon, Franche-Comté :

    Grand Ecran demandé sur la place du Centre Ville pour diffuser la vidéo-conférence pendant la journée, les discours des personnalités mondiales et qelques reportages tels que "Argentine le Soja de la faim".
    Une demande est adressée au Conseil Régional de Franche-Comté pour planter symboliquement du mais de variété bressane.
    Les Espaces-Verts de Besançon pourraient peut-être planter des variétés potagères libres sur quelques plates bandes

    Christophe de Besançon




    Paris , Île-de-France

    A Paris, la Journée aura lieu à la Mairie du 2e, cordialement accueillie par son Maire, M. Jacques Boutault.

    Seront mis à disposition les locaux de la Mairie (plus la cour extérieure), son matériel (tentes, chapiteau, sono, etc.) son personnel, son service d’imprimerie et son service de presse. En outre, sur l’espace de la Place des Petits Pères (attenante à la Mairie) seront installés les stands.

    Un programme bien chargé et diversifié est déjà prévu pour ce site :

    - Un marché bio ;
    - Des projections de films ;
    - Des conférences débats avec des élus, des scientifiques, des associatifs et des paysans ;
    - Des concerts ;
    - Une double exposition de phot os et de sculptures sur les nécro-technologies et la biodiversité ;
    - Et la visioconférence internationale y sera centralée.


    Environ 30 organisations y participeront.

    En voici la liste (non exhaustive) :

    Agir pour l’Environnement, les Alternatifs, les Amis de la Terre, Attac, Cap 21, la Confédération Paysanne, Culture Biodynamique, Europe Bio, les Faucheurs Volontaires, la Fédération Nationale des Agriculteurs Bio, la Fondation Science Cito yenne, la France en Action, France Nature Environnement, Greenpeace, la LCR, MDRGF (le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), Minga, Nature & Progrès, OGM-Danger, le PCF, les Verts…

    Juan de Paris


    Buisson de Cadouin, Dordogne

    Dans le Périgord Noir...
    Nous pourrons disposer de la salle de cinéma de Buisson de Cadouin (modalités, heures, film et mode de projection...à mettre au point) et d'une grande place située devant le ciné.
    Nous recherchons des partenaires (Conféderation paysanne, lycées agricoles du département, Halt Incin, SEPANSO...) qui souhaiteraient s'associer avec nous, le but étant de combattre les OGM et d'amener des gens à adhérer à nos idées.
    Nous réfléchissons également à animer vraiment cette journée: bouffe, sketch de rue, et autres idées"publicitaires"... Toute idée est la bienvenue

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    8 avril 2006: Journée Internationale...disons tous non aux OGM



    8 avril 2006: Journée Internationale d’Opposition Collective aux OGM (JIGMOD)





    L’organisation Mondiale du Commerce (OMC) -- dont le Directeur Général Adjoint a précédemment été le Conseiller Juridique pour les questions européennes de Monsanto, géant des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) -- a tranché hier en faveur de la libre importation des OGM en Europe. Etant donné l’opposition de la plupart des européens à ce type de produits, ce verdict ne provoquera pas une percée significative sur le marché européen. Par contre, il ouvrira la porte au développement des cultures génétiquement modifiées, ainsi qu'à la contamination des champs non-OGM et de la chaîne alimentaire.
    Il est par ailleurs porteur d’un message clair en direction du reste du monde, selon lequel il serait désormais inutile de tenter de réglementer les OGMs.


    C’est dans ce contexte que 100 organisations internationales déclarent dans plus de 40 pays que le 8 avril 2006 sera la Journée Internationale d’Opposition Collective aux OGM (JIGMOD).
    Avec des événements publics majeurs dans plusieurs de ces pays, cette journée démontrera l’opposition globale et soutenue à la nourriture et aux plantes transgéniques.


    « Cette journée internationale fait suite à la décision de l’OMC d’empêcher les gouvernements européens de protéger leurs agriculteurs et les autres citoyens contre la menace des OGM » explique un des promoteurs nord-américains de l’événement. « Nous nous associerons à nos alliés de part le monde pour condamner la décision de l’OMC, ainsi que pour dénoncer les tentatives de l’Administration américaine pour imposer à tous cette technologie hasardeuse. »


    Le 8 avril, des “Sites d’Information“ distribués dans le monde entier permettront au public de mieux connaître les dimensions sociale, scientifique, environnementale et sanitaire du dossier des OGM.
    Certains de ces sites seront reliés au moyen d’une vidéo-conférence offrant un forum international aux opposants aux OGM, y compris les figures historiques du mouvement.
    Une lettre écrite par une équipe de scientifiques, qui met en évidence les risques et les problèmes sanitaires des organismes génétiquement manipulés, sera notamment présentée au cours de cette conférence.

    Une manifestation aura lieu à Chicago où les industries biotechnologiques tiendront leur convention annuelle.
    La promotion des Semences Paysannes, comme alternative préexistante aux OGM sera lancée dans plusieurs pays.


    Parmi d’autres initiatives collectives, une mosaïque « non aux OGM » composée de pièces venant du monde entier sera exposée en Turquie. Des concerts, des projections de documentaires, des parcours-découverte et des marchés paysans accompagneront les stands d’exposition des organisations.


    « Nous sommes soucieux de notre qualité de vie, et voulons éviter que nos champs et nos assiettes soient atteints par les Chimères Génétiques » déclare Dominique Béroule, membre de l’équipe de coordination en France. « Pendant 10 ans, des organisations ont suivi à travers le monde des chemins parallèles et complémentaires pour atteindre ce but. Aujourd’hui, alors que l’OMC intervient pour étendre le marché des OGM et supprimer les protections légales, les écologistes, les agriculteurs et les organisations de consommateurs associent leurs efforts à l’occasion d’un rendez-vous mondial, pour informer le public des preuves croissantes existant à l’encontre de la nourriture et des cultures transgéniques. »

    « Plus les gens s’informent sur les risques des OGM pour notre santé, l’environnement, et les communautés pratiquant une agriculture traditionnelle, plus ils sont opposés à cette technologie », explique Brian Tokar, de l’« Institute for Social Ecology », basé aux Etats-Unis.
    « Et dans beaucoup de pays, cette prise de conscience s’est traduite par de saines réglementations publiques pour limiter l’importation et la culture de produits OGM. C’est pourquoi les sociétés biotechnologiques cherchent à empêcher l’éveil de la conscience publique aux USA, et pourquoi nos gouvernements ont fait pression sur l’OMC pour contrôler les actions justifiées de protection dans les autres pays ».

    « Les pays qui ont adopté les OGM doivent faire face à des coûts supérieurs, ainsi qu’au rejet du marché ; c’est pourquoi ils veulent imposer le problème des OGM aux autres pays avec lesquels ils sont en compétition. Les agriculteurs veulent mettre sur le marché ce que souhaitent les consommateurs, qui n’est pas du “génétiquement modifié“. La contamination n’est pas contrôlable et des pertes économiques auront lieu, mais ce devraient être les compagnies de biotechnologies, et non les agriculteurs non-OGM, qui devraient avoir à supporter les pertes que les OGM causeront. » déclare Julie Newman, agricultrice Australienne représentant le Network of Concerned Farmers


    D'après Ignacio Chapela, Microbiologiste et Professeur à l'Université de Californie (Berkeley), « Certains d’entre nous veulent être sûr que les OGM ne sont pas lâchés dans l'environnement sans un consentement public informé et transparent, mais reconnaissent que certaines manipulations d'organismes peuvent être utiles, à condition qu'existe un haut niveau de responsabilité publique et des capacités techniques pour assurer qu'ils ne quittent pas l'enceinte d'un laboratoire.»

    Arpad Pusztaï, qui mena les premières recherches sur les impacts nutritionnels et développementaux de la nourriture transgénique, déclare : « Est-ce que les cadres des compagnies de biotechnologie qui encouragent les OGMs malgré l’opposition du public seront capables de regarder dans les yeux leurs propres enfants et petits-enfants quand les dégâts sanitaires et environnementaux seront devenus réalité ? »


    Au cours du printemps 2006, les événements suivants conduiront à la JIGMOD :

    24 Février : Conférence des régions européennes sans OGM, à Krakow, Pologne.

    3 Mars : Manifestation nationale dans plusieurs villes d'Allemagne

    5 Avril : Marche pour des régions sans OGM, pendant la Conférence Européenne sur les OGM, à Vienne, Autriche.

    6 Avril : Journée Nationale d'interpellation du Congrès, en soutien à la Loi sur le Droit à l’Information sur la Nourriture Transgénique, USA

    8 Avril : Journée Internationale d'Opposition Collective aux OGM, Terre Le programme et la liste des organisations participantes seront actualisés jusqu’au 8 avril sur le site web dédié :
    altercampagne

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    09 février 2006

    Pour la biodiversite......et pour nous

    Certains et certaines d'entre vous connaissent sans doute déjà l'association Kokopelli, et on entendu parler du procès que leur fait un grainetier connu (en France, mais aussi en Belgique ).

    Ce procés à fait reparler de la main mise de quelques uns sur un patrimoine universel, sous des prétextes falacieux.

    Une pétition, dont le texte est reproduit ci-dessous, et mise en ligne sur le site Univers Nature
  • ICI

  • A l'initiative de l'association Kokopelli

    La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité.

    L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs.
    Les lobbys, aidés par l'Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir.

    - Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain,
    - Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples,
    - Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre, tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d'aucune sorte.
    - Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie.

    En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures.

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    08 février 2006

    Le Maté, faut y penser


    Le Maté provient d’une espèce de houx sauvage (arbre de 12 mètres de haut) qui pousse en Amérique du Sud dans les forêts du Paraguay, au Brésil et dans diverses provinces d’Argentine.


    Ce sont ses feuilles séchées qu’on appelle “ thé du Paraguay ”, “ thé des Jésuites ” ou encore “ herbe de Saint Barthélémy ”. Les peuplades primitives en mâchaient les feuilles.


    Les gauchos d’Argentine le consomment dans de petites calebasses appelées “ mat ” en l’aspirant par un chalumeau en argent, appelé “ bombilla ou “ bomba ” selon la région. Les hommes le boivent sans sucre, les femmes y rajoutent de la canne à sucre pour l’adoucir.
    Il s’agit pour les habitants d’Argentine autant d’un rite que d’une nécessité. En effet, les gardiens des grands troupeaux se nourrissant exclusivement de viande, le maté qu’ils boivent en abondance remplace les végétaux qu’ils ne consomment pas.

    Le maté est riche en chlorophylle et en vitamines C, A, B1 et B2.
    On y trouve également du calcium, du magnésium et du manganèse.

    Le maté favorise la diurèse, la digestion, une meilleure circulation sanguine et permet de lutter contre la fatigue.

    Son utilisation en infusion donne une boisson extrèmement rafraîchissante d’un goût très agréable.

    source :
  • Les jardins de Gaïa

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    BRF une adresse à visiter


    Un nouveau site sur le Bois Raméal Fragmenté, il débute, mais ne poura que s'enrichir au fil du temps, et il est l'oeuvre de trois "BRFeurs" passionnés.

  • "Les Jardins de BRF"

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    06 février 2006

    Belgique : les changements climatiques, enquête


    Belgique : enquête publique sur les changements climatiques - Décembre 2005

    Enquête postale, 6722 enquêtes papiers envoyées , 1511 enquêtes remplies ( 23% de réponse)

    Plus de 50 % des sondés pensent que : le trou dans la couche d'ozone, les pics d'ozone en été, les pluies acides,la pollution de l'eau et de la terre, ainsi que les produits chimiques et substances dangereuses sont des sujets concernés par le protocole de Kyoto.

    Moins de 60 % des sondés pensent être au courant du protocole de Kyoto.

    Plus de 50% des sondés estiment que les émissions de gaz par l'industrie, les gaz d'échappement des voitures, l'émission de gaz à effet de serre ainsi que le trou dans la couche d'ozone sont des éléments qui contribuent aux changements climatiques.

    Pour plus de 50% des sondés, la fonte de la calotte glaciaire, la féquence et l'intensité actuelles des innondations, des ouragans, des tempêtes, des vagues de chaleurs , des précipitations, des affections pulmonaires, des allergies diverses sont des conséquences des changements climatiques. Ainsi que la perte de la diversité biologique, la sous-alimentation et la faim dans le monde, le manque d'eau potable, l'augmentation du niveau de la mer.

    La télévision, la presse écrite, la radio, les discussions familiales, sont les principaux canaux d'information sur les changements climatiques pour plus de 50% des sondés.

    Pour plus de 50 % des sondés, les changements climatiques sont déjà visibles en Belgique, c'est un phénomène sérieuxet global constituant une menace pour la vie quotidienne, ils conduisent vers des dégradations irréversibles.

    Plus de 50% des sondés pensent que les pays industrialisés occidentaux sont en grande partie responsable du niveau actuel des changements climatiques. Le secteur de l'industrie contribue le plus aux changements climatiques ( en 2003, l'industrie belge comptait effectivement pour plus de 34% des émissions de gaz à effet de serre, avec 22% pour le secteur chauffage, 18% pour les transports, 16% pour la production d'électricité)

    Plus de 30% des sondés sont préoccupés d'une façon significative par la pollution de l'eau, de l'air, de la terre, ainsi que par la raréfactions des sources d'énergies, les pesticides et des déchets radioactifs.

    Pour en savoir plus et voir les conclusions de l'enquête:
    http://www.climat.be/fr/enquetePublique.html

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    05 février 2006

    Nourrir les oiseaux


    Il fait encore très froid en certaines régions, et pour un moment encore, il ne reste plus rien à picorer ici et là, plus que jamais ils ont besoin de se nourrir pour arriver jusqu'au printemps, alors petit rappel:

    Eviter le pain : une foi humide il gonfle, devient très indigeste pour nos petits amis ailés.

    A éviter aussi, tout ce qui est salé.

    Par contre on peut leur donner:

    - saindoux
    - margarine
    - beurre
    - graines diverses et variées (sauf de lin qui peuvent les intoxiqués) surtout orge, millet, blé, avoine.... sans oublié bien sur les graines de tournesol
    - maïs concassé
    - cacahuètes (non salée, par contre on peut les leur donner en coque)
    - des morceaux de fruits : poire, pomme, etc.
    - des baies séchées, des cerneaux de noix, noisettes

    Et pour leur présenter le tout:

    - Prendre un pot de yaourt vide, et de la ficelle
    - Faire un noeud à une extrémité de la ficelle
    - Placer le noeud au fond du pot, l'autre extrémité dépassant le bord de celui-ci de la longeur nécessaire, assez pour attacher le résultat de l'opération à une branche ou autre support.
    - Faire fondre doucement du saindoux
    - Y mélanger les graines
    - Verser dans le pot de yaourt
    - Laisser bien refroidir
    - Enlever le pot de yaourt
    - Servir (à l'abri des chats et de préférence un endroit dégagé pour que les oiseaux ne risquent pas une attaque surprise)

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