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29 mars 2006

Sève de bouleau, cure de santé

Pour la récolter, il n'est pas encore trop tard, mais il est temps.
Choisir un bouleau avec un diamètre de plus de vingt cinq centimètre, avec une vrille à main de 10 mm faire dans le tronc un trou de quatre ou cinq centimètre de profondeur, à une hauteur située entre 50 cm et un mètre, y introduire en force un tuyau en plastique d'un diamètre légèrement supérieur à celui du trou (sans cela la sève va couler le long du tronc, et placer l'autre extrémité dans une bouteille ou un bidon, idéalement passer cette extrémité du tuyau dans le bouchon perforé du récipient, ce qui évite de retrouver des insectes ou des impuretés dans le liquide.

Le récipient une foi plein, retirer le tuyau du trou, et boucher celui-ci (impérativement sans quoi la sève va continuer de s'écouler, et l'arbre en périra ) soit avec de la terre et une cheville en bois, soit avec du mastic végétal.

(ne pas tirer plus de cinq litres du même arbre)

Ne pas oublier les remerciement à l'arbre, et le don à la nature.


En ce qui concerne la sève de bouleau:

En 1565, le médecin siennois Matthiole écrit déja:
"la sève de bouleau soigne - les maladies de la peau (...) ; c'est un remède précieux dans les affections rhumatismales".
L'abesse Hildegard (XIIe siècle) a également souligné son effet diurétique.

Cette action thérapeutique n'a rien d'étonnant car des analyses récentes ont montrés que la sève de bouleau contient des enzymes susceptibles de rendre souplesse aux ligaments douloureux, et aux articulations arthrosiques.

Dans les pays scandinaves et la Russie, la sève de bouleau est utilisée depuis des siècles pour ses propriétés diurétiques et considérée comme un draineur et un restaurateur du tissu osseux, précieuse dans les affections rhumatismales.

C'est un bon complément des régimes "minceur", dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée. La sève de bouleau est également utilisée pour répondre à des problèmes derma-cosmétologiques. Elle tonifie le cuir chevelu, redonne vigueur et souplesse aux cheveux, et élimine pellicules et démangeaisons.


.... et si vous n'avez pas de bouleau sous la main, ou pas le temps d'en prélever vous même, on en trouve en boutiques bio et diététiques, vérifé seulement sa composition car certaines sont très diluées.

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20 mars 2006

Manifestation nationale - pas de zéro de conduite pour les enfant de trois ans


Manifestation nationale / Mercredi 22 mars 2006 / Paris

13h30

départ place DENFERT-ROCHEREAU en direction des ministères.



Il apparait essentiel de travailler à une visibilité nationale de cette mobilisation de manière à permettre que les professionnels s'invitent dans le débat aujourd'hui public et médiatisé autour de la délinquance, de la prévention et de la protection de l'enfance.

Le mercredi a été choisi pour favoriser la participation des personnels de
l'éducation nationale de plus en plus confrontés à la mise en place de projets sur ces questions. Il apparait important de passer partout cette information de prendre contact et de s'organiser localement avec les organisation syndicales et les associations.

Nous comptons sur tous pour contribuer à la réussite de cet objectif.

http://www.abri.org/antidelation/index.php3
http://www.abri.org/antidelation/_Collectif-National-Unitaire_

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19 mars 2006

Lettre à mon député - J-P Berlan, Directeur de Recherche Inra.


"Toute activité gratuite, parce qu'elle lèse le secteur marchand correspondant, devra être soit interdite soit taxée à son profit.
Une société totalitaire de délation est en gestation.
Messieurs les Députés, ouvrez les yeux ! Nos libertés sont en danger."


à diffuser sur demande de
Jean-Pierre Berlan, Directeur de Recherche Inra.

Lettre à mon député,

En 1845, le lobby des Fabricants de Chandelles, Bougies, Lampes, Chandeliers, Réverbères, Mouchettes, Éteignoirs, et des Producteurs de Suif, Huile, Résine, Alcool, et généralement de tout ce qui concerne l'Éclairage avaient pétitionné les députés dans les termes suivants :

… Nous subissons l'intolérable concurrence d'un rival étranger placé, à ce qu'il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu'il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit; car, aussitôt qu'il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s'adressent à lui, et une branche d'industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n'est autre que le soleil, nous fait une guerre (si) acharnée …

Nous demandons qu'il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, oeils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d'avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd'hui à une lutte si inégale.

… Et d'abord, si vous fermez, autant que possible tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l'industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ? "


Le lecteur aura reconnu des extraits du pamphlet célèbre de Frédéric Bastiat, qui ferraillait contre les protectionnistes de son temps. Ce libéral conséquent avait pressenti le principe économique de notre modernité néo-libérale, la croissance illimitée, quelqu’en soit le coût : toute activité gratuite, parce qu'elle lèse le secteur marchand correspondant, devra être soit interdite soit taxée à son profit.

Les êtres vivants commettent un crime impardonnable: ils se reproduisent et se multiplient gratuitement. Certains en éprouvent même du plaisir. Depuis plus de deux siècles, notre société livre à cette gratuité une guerre longtemps secrète dont la dernière bataille est en cours.

En 1961, la convention de l’Union pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV) signée par les six pays fondateurs du Marché Commun cherche à stimuler la sélection clonale (le remplacement de variétés par un modèle ou génotype unique produit en autant de copies que nécessaire, un clone par conséquent) de plantes conservant leurs caractères héréditaires individuels d’une génération à la suivante (blé, orge, etc.). Dans ce cas, le facteur génétique n’a pas de prix au double sens paradoxal que sa valeur marchande est nulle car l’agriculteur le multiplie à satiété dans son champ, alors que sa valeur sociale est inestimable. Par exemple, le blé Etoile de Choisy, un clone de l’Inra, a, après la guerre, révolutionné la culture du blé en France. Cette convention laisse l’agriculteur libre de semer le grain récolté et tout clone (appelé à tort “ variété ”) reste une ressource génétique disponible pour poursuivre le travail de sélection.

La version originale de l’UPOV satisfaisait les sélectionneurs de l’époque, de grands agronomes agriculteurs passionnés par la plante et travaillant avec les généticiens/sélectionneurs de l’Inra. Ce système fonctionnait bien. L’Inra pouvait faire respecter ce qu’il jugeait être l’intérêt public. Mais maintenant qu’un cartel de fabricants d’agrotoxiques contrôle les semences, l'Inra ne pèse pas lourd. De plus, les gouvernements successifs ont mis directement les chercheurs au service de transnationales qui n’entendent pas se contenter des profits, somme toute modestes, que la redevance UPOV et la règlementation administrative offrait aux agronomes-sélectionneurs. Le cartel exige maintenant d’en finir avec cette injustice de la reproduction gratuite des êtres vivants d’autant plus vite qu’il se heurte à une résistance populaire mondiale. Son but est de les stériliser par un moyen quelconque, administratif, règlementaire, biologique, ou légal.

En 2001, le gouvernement Jospin a pris une mesure inédite de lutte contre la gratuité de la nature, la "Cotisation Volontaire Obligatoire" (George Orwell aurait aimé cette expression) pour les semences de blé tendre. Que l’agriculteur sème le grain qu’il récolte ou qu’il achète des semences, il doit payer une redevance à l’obtenteur ! Ce dispositif sera étendu à d’autres espèces. Une commission estimera le prix de cette marchandise nouvelle, le “droit à semer". Comment, puisqu’il y a pléthore et donc pas de marché ? Pourquoi pas un “ droit à respirer ” ? On ne pourra plus dire comme Mme du Deffants au temps de Louis XV : “ On taxe tout, hormis l’air que nous respirons ”.

On connaît la technique emblématique des industriels des “sciences de la vie”, Terminator, la production de semences transgéniques dont la descendance est stérile - le triomphe de la loi du profit sur la loi de la vie. En 1998, Terminator avait soulevé une vague d'indignation telle que Monsanto avait dû annoncer qu'il abandonnait cette technique de stérilisation. En octobre 2005, l'Office Européen du Brevet a accordé le brevet Terminator dans l’indifférence. Monsanto et ses concurrents/alliés travaillent d'arrache-pied à cette méthode jamais abandonnée – c’est l’arme absolu contre la Vie - qui cible en priorité les paysans du Tiers-Monde – pour les soulager de la faim, nous affirment le cartel et ses affidés.

En novembre 2004, l’Assemblée Nationale unanime (sauf le groupe communiste) avait transposé la Directive Européenne 98/44 de soi disant “brevetabilité des inventions biotechnologiques”. Tout ce qui transgénique est brevetable (article 4), ce qui, comme le montre l’exemple nord-américain mettra fin à la pratique fondatrice de l’agriculture, semer le grain récolté. Il est piquant que les communistes défendent maintenant les valeurs libérales – et significatif qu’ils soient seuls à le faire.

La version 1991 du traité de l’UPOV confère à l’obtenteur le “ droit exclusif de produire, reproduire, conditionner au fins de la reproduction ou de la multiplication, offrir à la vente sous toute autre forme, exporter, importer, détenir à une des fins ci-dessus mentionnées du matériel de reproduction et de multiplication de la variété protégée. ” Par dérogation accordée par le Conseil d’Etat, l’agriculteur pourra semer le grain récolté.

L’Assemblée Nationale discutera prochainement de la ratification de l’UPOV 1991 adoptée le 23 février par le Sénat. L’Union Européenne, le lobby des agrotoxiques et le gouvernement font passer pour une opération de routine technique la stérilisation légale et gratuite du vivant au profit d’un cartel de fabricants d’agrotoxiques exemptés dans les pays industriels des coûts de la mise au point de techniques biologiques aléatoires de stérilisation comme Terminator ou les Gurts - les méthodes de restriction de l’utilisation des gènes, la fabrication non pas de plantes stériles mais des plantes handicapées.

En somme, le gouvernement demande au législateur de créer un privilège sur la reproduction des êtres vivants. Contre l'intérêt public. Contre celui des agriculteurs Au profit de producteurs de poisons. Au nom du libéralisme!

Un privilège incite ceux qu’il lèse à tricher. La prochaine étape sera donc de créer une police génétique pour le faire respecter. En Amérique du Nord, Monsanto engage des entreprises de détectives privés pour débusquer les éventuels “pirates” et offre aux agriculteurs qui voudraient dénoncer leurs voisins une ligne téléphonique gratuite ( !). En Europe, la police génétique sera-t-elle privée ou publique ? C’est le choix que la Commission Européenne et le gouvernement imposeront au législateur. Est-ce un choix honorable ?

Dans le même temps, la création d’un catalogue alternatif pour les variétés paysannes dites " de conservation " qui les protégerait de l’expropriation par le cartel, est au point mort.

Dernière pierre du dispositif gouvernemental, le projet de loi sur la coexistence entre clones chimériques brevetés et clones traditionnels organise la pollution génétique. Il s’agit de créer le fait accompli en accélérant encore la destruction déjà catastrophique de la biodiversité. Il s’agit d’euthanasier l’agriculture biologique dont le seul tort est d’utiliser la gratuité de la Nature plutôt que des pétro-intrants marchands ruineux pour les humains, les sols, l’eau, bref, notre milieu de vie, au moment même où se ferme la parenthèse d’une pétro-agriculture industrielle obsolète fondée sur la thermodynamique du XIXè siècle !

Une société totalitaire de délation est en gestation. De vote en vote, de règlement en règlement, de mesure en mesure, insensiblement, le législateur est aspiré dans une spirale funeste et détestable dont il ne voudrait à aucun prix si la propagande du cartel des chandelles transgénique ne le trompait pas.

Messieurs les Députés, ouvrez les yeux ! Nos libertés sont en danger. Ne confiez l’avenir biologique de nos enfants et de notre planète aux fabricants d’agrotoxiques !

Jean-Pierre Berlan
Directeur de Recherche Inra

à diffuser sur demande de Jean-Pierre Berlan...

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Vous avez dit AMAP !!!

Les AMAP se développent petit à petit un peu partout en France; au Japon ce système fonctionne depuis un certain temps déjà, vingt millions de personnes y ont recours pour se fournir en fruits et légumes.

AMAP c'est "Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne".

Le système en est simple:

Partenariat entre un agriculteur et un groupe de consommateurs, il est basé sur la vente directe (avec des fermes pratiquant une agriculture écologique respectueuse de l’environnement, sans OGM, sans engrais chimiques ni pesticides bien entendu)

Les consommateurs et l'agriculteur décident ensemble des légumes qui seront cultivés, du montant de la quote part de chacun, du mode de distribution de la récolte.

Les consommateurs pre-finance l'agriculteur en achetant à l'avance leur part de la récolte (quelque soit l'abondance ou la "maigreur" de celle-ci, il y a donc risques partagé bien évidement).

Généralement la distribution de la dite récolte est soit prise en charge par tous les membres, tour à tour, soit assurée par un de ceux-ci qui dispose d'un local où rassembler les paniers, distribués chaque semaine, pour que les membres viennent les y chercher.

Ce système permet à l'agriculteur une sécurité coté revenus, et donne aux consommateurs l'assurance d'un produit frais, bio à un prix des plus abordable.

pour en savoir plus:
http://alliancepec.free.fr/Webamap/index.php
http://www.amapreseau-mp.org/

En Belgique les AMAPS en sont au tout début, par contre certaines ASBL spécialisées dans l'agriculture bio pratiquent déjà le système de "l'abonnement" qui donne droit à un panier de légumes frais et diversifiés chaque semaine.

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17 mars 2006

Bienfaits du printemps


Déjà là en certaines contrées, tout proche en d'autres où l'hiver livre un dernier baroud d'honneur, le printemps va nous amener une moisson de bienfaits:





Les jeunes orties pour des potages et des potées de légumes délicieuses, et salutaires pour nos organismes fatigués, encrassés par l'hiver.

Elles contiennent des sels minéraux, par exemple du fer, du magnésium et du zinc, ainsi que de la sécrétine, stimulant hormonal des glandes digestives de l'estomac, du foie, du pancréas, de l'intestin et de la vésicule biliaire .



Le pissenlit nouveau, tout tendre, pour des salades tout aussi bénéfique à notre santé par son action sur la vésicule et le flux biliaire, et son effet légèrement diurétique.


La sève de bouleau pour une bonne cure de nettoyage de printemps, en éliminant les toxines accumulées durant l'hiver.



Mère nature nous offre généreusement de quoi nous débarrasser des traces laissées par l'hiver et, comme elle, de faire peau neuve pour accueillir la prochaine belle saison.

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09 mars 2006

C'était hier...


La journée de la femme, c'était hier.

....et hier je n'en ai pas parlé, je n'ai rien écrit, je n'ai pas "fêté" ce jour, ni relevé les propos de ceux, et celles, qui m'adressaient des voeux pour cette journée....
Je n'aurais pas pu, je n'aurais eu ni le calme, ni le recul nécessaire pour le faire.

Quelques jours avant déjà, je sentais frémir en moi une sourde révolte:
LA journée de la femme, UNE journée sur 365

Une journée pour parler de ces femmes oprimées, battues, violées, privées de leurs droits les plus élémentaires!

Une journée pour parler des inégalités, des injustices sociales dont beaucoup trop encore font l'objet, et qui pour être moins violentes n'en sont pas moins difficiles à vivre et endurer, jour après jour.


UNE journée pour en parler, la fêter, s'indigner, constater, commenter, souhaiter.........et puis l'oubli à nouveau, sauf pour quelques uns et quelques unes qui, encore et toujours, continueront de dire, de protester, d'oeuvrer.

Alors non, je n'ai pas fêter la journée de la femme, je n'ai adressé aucun souhait à aucune d'entre elles.....

C'est 365 journées de la femme par an que je souhaite.......!!!
Sans féminisme exacerbé, sans vouloir qu'elle soit "plus que...", ou "comme..", mais pour qu'elle puisse ETRE elle, simplement, et "AVEC"

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